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Aujourd’hui, j’accueille Frédéric Canevet, fondateur du blog Conseils Marketing et auteur du livre Le Growth Hacking.

Dans cet épisode du podcast, Frédéric partage avec nous ses débuts avec Conseils Marketing et comment il a réussi à générer un complément de revenu de 3 000 € par mois.

Dans cet épisode du podcast, vous allez découvrir :

  • Avoir le sens de l’entreprenariat depuis l’enfance a permis à Frédéric de lancer son propre affaire
  • Pourquoi choisir l’entreprenariat comme une source de revenus complémentaires
  • Comment gérer deux activités en même temps
  • L’importance de la publicité dans la croissance de son business
  • 3 Astuces de Growth Hacking pour vendre plus grâce à LinkedIn
  • Promouvoir une croissance à partir de la conversion

Dans cet épisode vous allez découvrir

  • 2:08 : Son tout premier business.
  • 3:16 : Comment s’est passé le démarrage de Conseils Marketing.
  • 4:38 : Pourquoi il a fait le choix de rester salarié et de faire de son blog un complément de revenu.
  • 7:06 : Comment il gère son temps efficacement.
  • 8:46 : Les chiffres de Conseils Marketing, aujourd’hui.
  • 13:04 : Le meilleur canal marketing qu’il utilise pour faire connaitre Conseils Marketing.
  • 15:19 : 3 Astuces de Growth Hacking LinkedIn.
  • 21:39 : Le pire moment de son parcours d’entrepreneur et comment il a fait pour rebondir.
  • 22:48 : Le plus beau moment dans son parcours.
  • 25:37 : Les livres qu’il recommande.
  • 26:44 : Les Entrepreneurs qu’il suit.
  • 27:55 : Son outil en ligne préféré.
  • 33:00 : Son 1er conseil pour quelqu’un qui aimerait se lancer aujourd’hui.
  • 33:58 : Le meilleur investissement qu’il a réalisé pour faire croître Conseils Marketing.

Ressources mentionnées

Les Livres qu’il recommande

  • Influence et manipulation de Robert Cialdini
  • Lean Startup de Eric Ries
  • La semaine de 4 heures de Tim Ferriss
  • Deep work de Cal Newport

Ses outils en ligne préférés

  • WordPress
  • GetResponse
  • com
  • LinkedIn Helper

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Avoir le sens de l’entreprenariat depuis l’enfance a permis à Frédéric de lancer son propre affaire

Naier : Frédéric, est-ce que tu es prêt à révéler l’entrepreneur qui est en toi ?

Frédéric : Oh ben, bien entendu !

Naier : Excellent ! Aujourd’hui, j’accueille Frédéric Canevet, le fondateur du blog Conseils Marketing.com, l’auteur du livre « Le Growth Hacking — 8 semaines pour doubler le nombre de vos prospects » et le Product Manager de Eloquant.

Frédéric, avant de parler de conseils marketing, j’aimerais qu’on remonte le temps et qu’on s’intéresse un peu à ton parcours personnel. Est-ce que tu te rappelles du tout premier projet ou business que tu as fait ?

Frédéric : En fait, si je vais remonter vraiment dans le temps, il faut savoir que mes parents étaient commerçants. Et donc, en fait j’ai, commencé vraiment à travailler on va dire à 12 – 13 ans à mettre des produits en place dans un magasin et tout ça, dans un petit supermarché. Voilà, l’entrepreneuriat je l’ai connu dès le départ. Ensuite, après, j’ai toujours mené ça en parallèle de mon boulot. En fait, je suis un petit peu débordant de projets.

J’ai par exemple voulu monter avec des potes une startup aux alentours de 2006 ou quelque chose comme ça je pense. Et j’ai monté également une boite avec un pote, on a monté en fait un magazine papier.

C’est une aventure qui a duré à peu près 6 mois — 9 mois, qui ne s’est malheureusement pas bien finie. Et là autrement, en parallèle de toutes mes activités, je suis aussi ma boite-là. Je suis consultant pour conseils marketing de mon site.

Donc c’est pour ça que j’ai ma boite pour mes activités de consultant et mon site internet, voilà. En fait, grosso modo, j’ai eu 3 tentatives de création d’entreprises. L’une est un succès.

Naier : D’accord ! Et concernant Conseils Marketing. Comment tu as trouvé l’idée et comment s’est passé le démarrage ?

Frédéric : En fait c’est vraiment simple. CVomme je te disais tout à l’heure, j’ai voulu monter une boite avec des amis. Je crois que c’était aux alentours de 2006. Et c’est vrai qu’on était chacun dans nos appartements.

On était à Paris. Et on se voyait à peu près, on va dire, deux — trois fois par semaine. Donc, en fait, on allait dans les appartements des uns et des autres. Nous avions des sessions de travail. Mes deux amis étaient développeurs et moi je m’occupais en fait du marketing.

Et donc, c’est pour ça en fait que j’ai créé le blog Conseils Marketing. Je prenais mes notes pour savoir toutes les actions que j’allai devoir mener au niveau de la communication, du référencement, etc.

En fait, c’était « ma checklist » pour après lancer le business. Ce qui s’est passé, c’est que : finalement, comme tous les développeurs, mes amis étaient extrêmement perfectionnistes. Ils étaient vraiment, tout le temps « il fallait refaire la roue ». Finalement, au bout d’un moment, j’ai jeté l’éponge parce que c’est un projet qui n’avançait pas du tout.

On y a consacré quand même pas mal de temps et d’énergie pendant, je pense, pas loin d’un an. Et en fait, au final, c’est Conseils Marketing le blog qui est resté. Il y a eu aussi un autre blog sur le coaching que j’avais créé en parallèle.

Donc, en fait, ce sont les deux blogs qui me restaient. Et puis les deux blogs existent encore. Le blog Conseils Marketing me rapporte plus de 40 000 € à l’année. L’autre blog sur le coaching est un peu mis sur le côté. Mais il me rapporte quelques milliers d’euros à l’année, voilà.

Pourquoi choisir l’entreprenariat comme une source de revenus complémentaires

Naier : D’accord ! Donc, comme tu as dit, tu as gardé une activité salariée. Pourquoi tu as choisi de garder Conseils Marketing comme activité complémentaire et non pas en faire ton activité principale ?

Frédéric : En fait, c’est assez simple. J’ai travaillé dans de grosses boites, des entreprises internationales, etc. C’est vrai que les projets étaient intéressants. En plus, quand t’es Product Manager, t’es « le papa d’un produit », c’est à toi de le développer, etc.

C’est vachement intéressant. Mais, souvent t’es frustré parce que, tout simplement, tu ne peux pas faire tout, tu ne peux pas faire tout le marketing. Tu dis : « merde, ce n’est pas possible de ne pas faire ceci et cela ». C’est assez frustrant.

Et donc, en fait, c’est pour ça que je l’ai fait. La deuxième chose, c’est tout simplement pour m’autoformer au marketing. Par exemple, je me souviens, moi j’ai travaillé dans l’e-commerce au début des startups. Alors, je n’étais pas le créateur de la startup, mais j’étais un des membres fondateurs — un des premiers salariés qui arrivaient — et c’est vrai que quand j’ai arrêté et que j’ai rejoint une grosse boite, ça a été assez marrant. Je connaissais vraiment beaucoup de choses, j’étais vraiment en avance.

Je me suis rendu compte au bout de quelques années. Un stagiaire est venu et qu’il m’a dit : « tiens, tu ne connais pas ça ». Je me suis dit : « merde, putain, ce n’est pas possible ». Je suis tombé un petit peu… alors moi qui me croyais au top, je suis tombé un petit peu en arrière quoi, je suis tombé sur le cul.

Donc, je me suis dit : « il faut vraiment que tu te formes en continu ». Et en fait, le blog me sert également à ça. Donc le blog me sert à plusieurs choses : 1 — tout simplement avoir un statut légal pour l’entreprise — 2 — ça me permet de m’autoformer tout au long de l’année — et 3 — ça me permet aussi de développer mon propre business à côté parce que je pense en fait, de plus plus, bah les gens, ils ne vont plus être forcément salariés.

Il va falloir, en fait, trouver son propre business, créer son propre business, créer son activité. C’est vrai que c’est intéressant d’être ce qu’on appelle un Slasheur. Qu’est-ce que c’est ?

C’est quelqu’un qui a plusieurs activités. En fait, ça permet de vraiment s’éclater dans différents domaines d’activités. Autant en Product Manager, c’est sympa, on n’a qu’une toute petite partie de marketing. Quand on a son propre business, sa propre activité, c’est vraiment sympa de pouvoir faire ce qu’on veut, d’être totalement libre.

Et en plus, au niveau financier, c’est vrai que c’est vachement intéressant. Tu as tes revenus de ton salaire qui sont confortables. En plus, tu as tous les revenus de ton propre business à côté. Et donc, tu peux déduire pas mal de choses, tu peux faire passer des trucs au nom de ta boite. Donc, sincèrement, c’est un statut qui est vraiment intéressant.

Le seul truc qui est compliqué, c’est de gérer les deux activités. Tu vois, moi j’ai deux enfants, deux filles. La dernière est née il y a à peu près 6 mois. Et c’est vrai que ça devient maintenant compliqué de gérer les deux. Un enfant en bas âge, grosso modo, moi j’ai estimé que ça bouffait, à peu près, allez : 25 % de chiffre d’affaires au moins la première année et pas loin, un peu moins en fait la deuxième année. Donc en fait ce n’est pas facile de cumuler ces différentes activités-là quand on a une vie de famille.

Comment gérer deux activités en même temps

Naier : Du coup, comment tu arrives à trouver un équilibre entre tout ça ?

Frédéric : Alors ça c’est une très bonne question. Alors, si tu dis là à ma femme : qu’est ce qu’elle veut pour Noël le plus ?Elle veut du temps avec moi. C’est ce qu’elles me disent tout le temps. Mais bon ! En fait, ce qui se passe, c’est qu’au bout d’un moment, finalement, tu arrives dans une certaine routine.

Moi je vois bien en fait, quand tu commences à faire une activité pendant un certain temps, au bout d’un moment, tu es capable de faire les choses beaucoup plus rapidement. Par exemple, moi pour mon blog, grosso modo, c’est une heure ou deux le soir, peut-être un peu plus, peut-être deux ou trois heures le week-end. Et ça permet en fait d’entretenir le business.

Alors ça devient de plus en plus compliqué parce que quand t’es entrepreneur indépendant, tu luttes quand même contre des entreprises. Tu luttes contre des personnes qui sont à plein-temps dans mon cas de figure.

Donc ce n’est pas forcément évident d’arriver à faire la différence. Il faut essayer de faire les choses un peu plus en profondeur différemment.

Et souvent, en fait, moi, ce que je fais, alors, bien sûr, c’est dans le domaine du blog. Ce n’est pas forcément partout, mais j’essaye vraiment de travailler ce qu’on appelle : « en profondeur », c’est le « Deep work ». C’est un bouquin en fait qui existe et qui est assez intéressant — c’est un bouquin qui explique en fait qu’il faut rester concentrer, qu’il en faut pas s’éparpiller — et ce bouquin-là, moi je recommande vraiment de le lire.

C’est : « Deep work » de Cal Newport. En fait c’est un bouquin qui explique qu’il faut rester concentré au maximum sur une tâche et essayer de ne pas trop se faire distraire, de paralléliser trop de choses.

Par exemple : moi je me concentre souvent sur écrire des articles de blog, faire des vidéos. J’essaye de passer uniquement ensuite sur, par exemple, de répondre aux emails, faire de la promotion sur les médias sociaux et tout ça.

Certes, c’est sympa, c’est intéressant. Mais ce n’est pas ça qui nous permettra de faire la différence. Si vous voulez vraiment faire la différence sur un marché, il faut travailler concentré sur une tâche, une action qui va vraiment apporter quelque chose de très performant, voilà.

L’importance de la publicité dans la croissance de son business

Naier : D’accord ! Alors, Frédéric, tout à l’heure tu disais que Conseils Marketing génère 40 000 € de chiffre d’affaires par mois, est-ce que tu peux…

Frédéric : Non, pas par mois — par année — puisque par mois, ce serait un peu beaucoup. Par mois, en fait… après, je pourrais en fait augmenter pas mal. En fait, ce qui se passe, c’est que, sur le site, moi j’ai comme philosophie de ne pas « arnaquer les gens ».

Si tu regardes sur internet, tu vois beaucoup de formations vidéo qui valent 200 – 300 €, des choses comme ça. Moi j’ai comme philosophie d’avoir des prix raisonnables tout simplement parce que ce n’est pas mon activité principale.

En revanche, du jour au lendemain, si tu me disais : « Bah tiens Fred, allez hop, tu te mets à ton compte », je n’aurais pas le choix. Je serais obligé d’avoir des prix comme ça parce que si tu veux vivre correctement sur le web — en tout cas de formations vidéo ou de coachings — il faut avoir des prix élevés — ce n’est pas possible de faire. Enfin, c’est compliqué de faire du volume avec tout ce qui est formations vidéo et produits numériques.

Naier : Et si tu nous parlais de la ventilation entre formation, coaching et les autres sources ?

Frédéric : Ah oui, c’est très facile. Grosso modo, tu as 3000 – 4000 € par mois en fait de chiffres d’affaires dans les grandes lignes. Donc, en fait, comme c’est un site qui n’a pas mal de trafics. Je pense que je dois avoir à peu près 1000 € de publicité.

C’est vrai que ça c’est intéressant. Ça permet d’avoir un revenu récurrent. Alors, bien entendu, on est un petit peu bloqué par rapport au trafic, par rapport au fait qu’il y a des Ad Blocker et tout ça. Donc là c’est un petit peu embêtant.

Mais, c’est un moyen très simple en fait d’aller faire du business quand on a du trafic et du volume. Autrement c’est vrai que ce n’est pas intéressant de prendre un petit peu. Ensuite, grosso modo, tu peux compter un tiers encore une fois, un peu plus de 1000 € sur la vente de mes produits et mes formations.

Donc j’ai fait un gros travail depuis un an sur la conversion. J’ai travaillé sur mes landing pages, sur mes produits, multiplié les formations. Nous avons enfin un gros effort là-dessus, avoir travaillé sur des upsells.Par exemple le Bump.

Le Bump c’est en fait, quand tu achètes un produit sur la SNCF, ils te proposent : « tiens, pour 1 € de plus, tu vas avoir l’assurance transport ». Là je fais le Bump en ne proposant que de petites formations vidéo en complément. Je travaille également sur le tunnel de vente au post achat.

Et pendant l’achat ; c’est-à-dire que tu vas commander un produit et juste derrière, on va te proposer un produit supplémentaire. Un upsell, une montée en gamme, un produit complémentaire qui est un peu plus cher.

Donc, comme ça, tu peux forcément avoir beaucoup plus de vente. Et après, bien sûr, c’est de travailler son marketing automation derrière pour avoir un minimum de 7 messages. C’est vraiment le minimum — 7 messages derrière, en fait, un produit payant — et, en fait, tu essayes de convaincre pour essayer de passer sur du produit.

Soit plus cher, soit du downsell, c’est-à-dire que tu vas proposer du produit moins cher, du produit d’unité ou des choses comme ça. Donc là, c’était mon gros focus de cette année.

Je n’ai pas encore tout à fait fini. Mais c’était vraiment un gros effort et ça paye pas mal. Avec la naissance ma fille, je me suis aussi cassé l’épaule. Puis j’ai eu quelques petits soucis avec Google. Donc en fait, j’ai eu une petite baisse de trafic. Pourtant, grâce à tous les efforts que j’ai faits sur la conversion, finalement, mon chiffre d’affaires a été identique. Donc, tu vois, c’est quelque chose qui est important.

Naier : D’accord !

Fédéric : Donc, tu m’as dit : la première source c’est la publicité, Adsense en particulier. Deuxième source : tout simplement la vente de mes produits. Et troisième source : tout ce qui est affiliation et vente de prestations.

Alors, normalement la vente de prestation doit représenter beaucoup plus pour un consultant ou un blogueur, mais bon ! Ben voilà, je n’ai pas forcément beaucoup de temps. Je n’aime pas trop, en fait, vendre mes heures.

Par exemple, tu vois, là j’ai vendu une prestation lors d’une conférence, pour un organisme public pour expliquer un peu tout ce qui était marketing. Bah, finalement, entre le temps que j’ai utilisé à préparer le support, à faire la présentation, à me déplacer, à faire les réunions de coordination. Finalement, ce n’était pas rentable.

C’était à plus de 1000 €, certes. Mais, 1000 €, vu le temps que j’y ai passé, ce n’était vraiment pas rentable. Alors, j’essaye vraiment de décorréler mes revenus de mon temps. Et donc, le coaching et la formation, j’essaye de moins en faire parce que je n’ai pas le temps.

Naier : D’accord !

Frédéric : Alors, encore une fois, c’est mon cas particulier à moi. Une personne, en fait, qui va démarrer sur internet en tant que consultant ou des choses comme ça, il aura tout intérêt au départ à faire de la formation et des consultings.Ça lui permettra en fait de faire directement du chiffre d’affaires et de vivre correctement.Vendre des ebooks, des formations vidéo et tout ça, ça nécessite d’avoir du trafic, un haut tunnel de conversion . Et ça, ce n’est pas forcément le cas de tout le monde.

3 Astuces de Growth Hacking pour vendre plus grâce à LinkedIn

Naier : Frédéric, quel est le meilleur canal marketing que tu utilises pour faire croître Conseils Marketing ?

Frédéric : Alors, traditionnellement, moi je suis vraiment à l’aise à l’écrit. C’est vraiment en fait, ce qui est le point fort du blog.

Moi, en fait, tu vois, j’écris des articles assez rapidement. Je tape très vite avec l’ordinateur. J’ai des idées qui sont assez claires. Et puis, quand tu passes quasiment plus de 10 ans à écrire, ça vient très vite. Tu arrives à faire des trucs assez sympas. Donc, vraiment pour moi, c’est l’écrit et le référencement sur Google est vraiment mon top priorité.

Cependant, il est très clair que le référencement sur Google est un canal qui va, en fait, diminuer au fil du temps. Les gens passent déjà moins de temps à rechercher des informations sur Google. Ils vont plutôt sur les médias sociaux, poser des questions sur Twitter et Facebook, ils vont sur des sites d’avis, etc.

Donc, en fait, malheureusement, le canal référencement est devenu un canal qui fera en décroissance d’une manière un petit peu régulière, faible mais régulière dans les années à venir.

C’est pour ça en fait que, si on est en entreprise, il faut absolument avoir une visibilité sur tous les canaux principaux où sont présents ses clients. Moi, par exemple, j’ai fait un très gros focus depuis un an et demi sur LinkedIn qui est vraiment un super site internet. Vraiment LinkedIn, c’est sous-estimé par beaucoup de monde qui en s’y sont pas mis depuis très longtemps.

Et pourtant, voilà, je dirais que LinkedIn, c’est le Facebook d’il y a 4 – 5 ans. On peut encore automatiser plein de trucs, on peut faire du growth hacking, en peu pirater des choses. C’est vraiment un super réseau.

Donc là, LinkedIn est aussi devenu un gros pourvoyeur de trafic que j’utilise. Après, comme je te le disais, j’utilise tous les canaux, parce qu’en fait, il faut vraiment penser multicanal. C’est-à-dire que moi j’ai aussi un podcast par exemple — je fais aussi de la vidéo — en fait, ce que je fais, c’est que j’essaye de réutiliser en multisupport, multicanal ce que je fais.

Par exemple, tu vois, je vais faire un article de blog – ben l’article de blog, après je vais faire un screencast, c’est-à-dire que je vais parler devant mon écran en lisant l’article. Et en apportant des choses en plus – ce n’est pas juste une lecture bête et méchante — j’apporte, en fait, de l’émotion, des anecdotes et tout ça.

Et donc, en fait, j’en fais une vidéo, j’en fais un podcast… Je le mets sur Facebook, je le mets sur LinkedIn, je le mets sur Twitter en extrait, et je renvoie après vers l’article texte.

En fait, comme ça, ça me permet tout simplement d’avoir plus de trafic.

Naier : D’accord ! Tu as parlé de LinkedIn. Est-ce que tu peux nous donner une ou deux astuces de growth hacking sur LinkedIn ? Alors, je sais qu’on les trouvera dans ton livre certainement.

Frédéric : Alors en fait, moi, ce que je conseille d’utiliser c’est tout d’abord un logiciel qui s’appelle « Linked Helper ». Ça coûte à peu près une quinzaine d’euros par mois. Et ça permet d’automatiser énormément de choses. Vraiment, je le recommande à tous ceux qui veulent faire du business sur LinkedIn.

Donc en fait, tu vas pouvoir par exemple rechercher sur LinkedIn tous les gens qui sont — par exemple, dans mon cas de figure ce sont les directeurs marketing ou les responsables d’expérience client qui sont sur Paris. Et en fait, ça va automatiquement les ajouter avec un petit message personnalisé en disant : « bonjour, Fred, je suis passionné d’expérience client et de la transformation digitale. J’aimerais prendre contact avec vous ».

Donc premier message où l’on met de l’émotion, on est très positif et on ne veut rien. Ensuite le message derrière, avec Linked Helper, il permet encore une fois de pouvoir envoyer un message — et là, c’est un message sans la signature — deuxième message une fois que la personne a acceptée c’est : « bonjour, merci d’avoir accepté ma prise de contact, quelles sont vos actualités ? Quels sont vos challenges ? Si je peux vous aider c’est avec plaisir » — ensuite, tu enchaînes : « de mon côté, les actualités c’est la sortie de mon bouquin » . Plus, par exemple, « un livre blanc, un web séminaire, ou ceci, cela, ou une bd ».

Moi j’utilise beaucoup la BD parce que c’est assez ludique. Et en fait, avec ça, tout simplement, ça permet d’aller capter les gens et d’aller les renvoyer sur ton site internet. Grâce à ça, je génère en B2B des leads qualifiés, à peu près 1 lead minimum par semaine et du lead vraiment de qualité quoi, pas un lead foireux. C’est un lead vraiment qualitatif parce que ma recherche est vraiment qualitatif. Ça, c’est ma première astuce.

LinkedIn Helper est vraiment très efficace. Alors je t’aurais donné une deuxième astuce qui est de créer un groupe et d’inviter des gens dedans pour pouvoir leur envoyer des emails et tout ça de manière automatisée. Malheureusement, LinkedIn est en train de revoir son système de groupe. Donc, en fait, pour l’instant je suis encore un petit peut circonspect sur ce que ça va devenir pour les groupes sur LinkedIn.

Néanmoins, voilà, tu crées un groupe. Ensuite il faut jouter toutes les personnes, de meilleur segmenter pour pouvoir être en fait au centre de la conversation ; et fédérer une communauté. Ça marche très bien également. Troisième astuce, en fait, tu vas exporter ton archive LinkedIn — et une à deux fois par an — par exemple pour le premier de l’an — par exemple pour les vacances d’été – en fait, tu exportes tous les emails des gens.

Tu les envoies un petit message genre : « bonjour, nous sommes en contact sur LinkedIn. J’aimerais vous souhaiter une très bonne année 2019. J’espère que ça ce passe bien pour vous – quels sont actualités et challenges pour 2019 ? De mon côté, je fais ceci, cela… ».

Encore une fois, comme tout à l’heure, on s’adresse d’abord au client. Et ensuite, on va aller « faire sa promo », voilà. Donc 3 astuces vraiment hyper simples que tout le monde peut mettre en place avec LinkedIn. C’est vraiment un outil qui est sous-estimé et qui est aussi performant que Facebook.

Naier : D’accord !

Frédéric : Le problème, c’est que la publicité sur LinkedIn est est hyper chère et n’est pas très efficace. Mais, c’est un outil qui est vraiment très sympa à utiliser. Et il qui permet de faire des choses assez originales.

Promouvoir une croissance à partir de la conversion

Naier : D’accord ! Frédéric, quelles sont les prochaines étapes clés de la croissance de Conseils Marketing ?

Frédéric : Alors en fait, c’est assez simple. Comme je te le disais, le focus de cette année s’est vraiment orienté sur la conversion.

Donc en fait : la conversion des pages de ventes, la conversion des formulaires pour créer une liste de prospect. Je travaille beaucoup aussi en AB testing de mes emailings. J’ai changé de solution de marketing automation pour passer sur GetResponse — j’ai segmenté mes listes — en fait j’ai vraiment fait beaucoup de choses.

Avant, en fait, tu vois, j’avais un bonus un petit peu générique pour tout le monde. J’utilisais Aweber pour cela. Je suis passé en fait sur Thrive Leads qui est, en fait, un outil qui coûte 19 $ par mois et qui permet de faire des formulaires beaucoup plus sympas, faire des pop-up assez impactantes et tout ça.

C’est assez sympa et ça permet aussi d’afficher, en fait, des publicités de manières contextuelles selon les mots clés, selon les catégories. En fait, ça, ça a vraiment pas mal aidé pour améliorer ma conversion.

Après aussi, j’utilise le même produit : Thrive Leads se décline en Trive Themes. Et donc j’ai beaucoup travaillé sur mes landing pages. C’est vrai que mes pages de ventes sont beaucoup plus efficaces avec de l’AB testing, et ça c’est vraiment quelque chose qui est vraiment intéressant. Donc ça c’est l’objectif 2018, c’est la conversion, améliorer les pages de vente à être beaucoup plus efficace.

Après, en 2019, en fait, bon, eh bien ça va être de reprendre un petit du poil de la bête au niveau du trafic une fois que j’aurais un petit peu avancé sur tout ce qui est conversion — et également développer le chiffre d’affaires avec plus de produits.

En fait, par exemple, là, tu vois, j’ai une formation vidéo en continue qui s’appelle la « Star Marketing Academy » où les gens s’abonnent tous les mois. Ils reçoivent une ou deux heures de vidéo — et en fait, je suis en train de découper cette formation en mini-formation — ce qui me permet de multiplier le chiffre d’affaires. En fait, quand je fais une formation sur une thématique dans la Star Marketing Academy, je peux la vendre aussi en unitaire, faire de l’upsell, du cross sell et tout ça.

Donc, suite à cela, ça sera aussi de travailler mes séquences de marketing automation pour être beaucoup plus efficace. Bon, pour l’instant, ce n’est pas mal, mais je ne suis pas encore au top.

Naier : Ok !

Frédéric : Donc voilà ! Le travail en fait, alors je vais travailler aussi beaucoup sur mes anciens articles.

Tout comme je te le disais, je me suis ramassé un petit taquet de Google. En fait, pendant une certaine période avec la sortie de mon bouquin et tout ça, j’ai négligé un petit peu mes articles piliers — c’est-à-dire les articles qui ramènent du trafic depuis très longtemps — et donc, en fait, je suis en train de les réécrire. Je suis entrain de les revaloriser, les remettre en avant — et ça, ça va être assez efficace parce que ça permet tout de suite d’aller convertir mieux et se positionner toujours mieux sur des mots clés.

Donc ça, je travaille beaucoup là-dessus et c’est vrai que ça commence à porter des résultats assez intéressants.

Naier : Quand tu dis il t’a pénalisé, c’est parce que les articles n’étaient pas assez longs ou parce que ça faisait trop longtemps ?

Frédéric : Justement ça faisait longtemps. Ce sont des articles qui dataient d’il y a un an, deux ans, trois ans, quatre ans. Ils étaient bien positionnés. Mais en fait, ils étaient plus forcément d’actualité — il y avait des liens brisés — et puis, c’est vrai que maintenant pour ressortir sur une thématique, il faut forcément écrire de très longs contenus.

Ce n’est plus un article de 1500 ou de 2000 mots qu’il faut, ces gros articles là, ce sont quasiment des dossiers. Ces articles font entre 8000 et 10 000 mots, ce qui est assez énorme. Donc, en fait, ils sont véritablement des piliers. Et je les soigne, je les mets à jour, je les renvoie sur ma newsletter, je renvoie du trafic.

Ça devient vraiment les piliers de mes activités — il y a une conversion qui est très bonne là-dessus — je fais des liens sortants vers articles clés. Enfin, tu vois, je travaille beaucoup là-dessus actuellement.

Sur le référencement, je travaille également beaucoup avec infinitesuggest.com. C’est un site qui me permet de générer des mots clés supplémentaires que je vais intégrer dans certains de mes articles — parce qu’en fait, j’avais des articles qui dataient d’il y a plusieurs années où je ne me faisais pas chié — je mettais un mot clé et puis voilà, c’était perdu et c’était fini — et en fait, même parfois, il y a très longtemps : 5 – 6 – 7 – 8 ans, je ne mettais même pas de mots clés.

Et en fait, là, je suis en train de les revoir, de les réécrire — et pour cela, je passe par mon assistante, qui est à Madagascar.  Son travail est de mettre les mots clés et de revoir un petit peu la mise en forme des articles.

Les moments des temps forts

Naier : Frédéric, c’est le moment des temps forts : quel a été le pire moment de ton parcours d’entrepreneur et comment tu as fait pour rebondir ?

Frédéric : Alors, en fait, moi je te dirais que le moment qui a été le plus fort du côté négatif, c’est lorsque j’ai monté ma boite avec un pote. On a monté un magazine.

Et ce qui s’est passé, c’est qu’à un moment donné, on avait le choix, c’était : stop ou encore. On avait investi chacun 10 000 € dans la boite — je crois que c’était quelque chose comme ça, un peu plus peut-être — et donc, je ne sais plus — enfin bref, on avait investi quand même un montant assez important — et donc, le magazine vivotait et on n’arrivait pas à passer à la vitesse supérieure.

Donc, en fait, on s’est vraiment dit : « qu’est-ce qu’on fait ? Est-ce qu’on continue ou pas » ? Et c’est vrai que moi j’ai fait un petit peu tourner le simulateur Excel en disant : « voilà nos coûts, voilà les ventes, voilà ceci, voilà cela » — et en fait, j’ai dit à mon pote : « non, mais de toute façon, ça ne vaut plus le coup, on a quand même très peu de chance de réussir donc on fait : stop ». Et c’était beaucoup plus raisonnable que de continuer à essayer sa boite, parce que mon pote était en fait à temps plein dessus.

Il arrivait à peine à se dégager un tout petit revenu, même pas un salaire complet. Donc, voilà, on s’est dit stop parce qu’en fait, ça lui permet de rebondir, trouver un autre job — et moi, c’était une très bonne expérience. Et ça m’a servi après pour toute galère.

Naier : À contrario, quel a été le plus beau moment ?

Frédéric : Alors, le plus beau moment, il y en a eu pas mal des beaux moments. Je dirais que des beaux moments, ça a été en fait, t’as des gens te disent : « ouais, super, merci pour la formation, merci pour ceci, merci pour cela ».

C’est, comment dire, c’est véritablement, d’ailleurs j’ai un peu perdu le fil… Donc, oui, en fait, c’est quand les gens te remercient, ça c’est vraiment fort. Tu te dis que tu rends vraiment service à quelqu’un et ça c’est génial.

C’est le but de mon blog. Je ne suis pas là pour faire un business, je suis là pour aider les gens en faisant un peu d’argent bien entendu — parce que, de toute façon, si l’on est pas convaincu qu’on est là pour aider les gens. Si l’on n’est pas convaincu qu’on est là pour leur apporter quelque chose, alors on aura du mal à vendre.

Si, au contraire, tu es convaincu en disant : « de toute façon, pour l’instant ils n’ont rien, ils ne font pas grand-chose, ils n’y arrivent pas, etc. » Et toi tu arrives avec ta solution et que les gens sont contents, c’est génial. J’ai même des clients qui m’envoient régulièrement des SMS, des messages.

On est même devenu — déjà pas amis, mais presque — donc, en fait, c’est vraiment important ça, cette relation de confiance — et quand t’as un message comme ça en disant : « super, ça m’a aidé, j’ai enfin réussi à décoller dans mon business », ça c’est génial.

La deuxième chose qui était vraiment un temps fort, c’est la sortie de mon livre. C’est vrai que quand tu écris des articles de blog, tu as toujours un petit peu la reconnaissance d’avoir un livre papier. Et c’est vrai que moi je l’ai fait pour deux choses. Tout simplement parce que la thématique du growth hacking est quelque chose qui m’intéressait. Mais aussi parce qu’en fait je voulais me positionner là-dessus.

Et c’est vrai qu’écrire un bouquin sur une thématique, ça te positionne automatiquement comme un expert. Ça te permet de gagner en notoriété. Là, depuis un an, j’ai eu pas mal d’opportunités business grâce à ce bouquin. Alors ce n’est pas donné à tout le monde hein, ce n’est pas forcément simple d’écrire un bouquin.

Mais, en tout cas, c’est vraiment un excellent moyen de gagner en notoriété, en visibilité – parce qu’en France, c’est encore dans les mœurs que quelqu’un qui a écrit un livre, c’est un expert, voilà.

En fait, comment j’ai réussi d’ailleurs ? Comment j’ai réussi à écrire le bouquin ? C’est vraiment simple. En fait, de plus en plus, les éditeurs — là mon éditeur c’était Dunod — comme les journalistes, quand ils cherchent un expert dans un domaine, ils tapent sur Google — et c’est vrai que, de temps en temps, à peu près tous les mois, j’ai un journaliste.

Il m’appelle parce qu’il m’a trouvé sur mon blog et qu’il me dit : « tiens, je vous ai trouvé sur votre blog, est-ce que je pourrais vous interviewer là-dessus ? ». Donc le blog est vraiment un élément clé pour être visible à la fois pour les clients prospects et également pour les prescripteurs, influenceurs ou journalistes.

Naier : D’accord ! Donc le livre, ce n’était pas forcément votre idée, c’est l’éditeur qui vous a trouvé ?

Frédéric : Tout à fait : D’ailleurs, au départ, l’éditeur m’avait demandé d’écrire un bouquin sur le blogging. Mais, bon je disais pfff, un bouquin sur le blogging, il y a déjà tout qui a été créé. En plus, certes, j’ai un blog qui cartonne, etc. Et je ne suis pas blogueur à 100 %.

Je sais comment ça fonctionne, je l’ai été pendant quelques mois. Parce qu’en fait, à chaque fois que je me suis mis, comme ça, en freelance, en indépendant, je travaillais pour des boites. Et puis systématiquement ils disent : « on aimerait bien vous avoir à temps complet parce c’est mieux ». En fait, en France n’aiment pas trop faire appel à un freelance. Ils préfèrent vraiment avoir quelqu’un sous le coude qui travaille à 100 % pour eux, voilà.

L’interview top 5

Naier : Frédéric, c’est le moment de l’interview top 5 : le livre que tu recommandes ?

Frédéric : Alors, je dirais mon livre sur le growth hacking. Le bouquin est assez sympa parce qu’en fait ça explique comment on va sortir un produit de A à Z.

Mais autant le bouquin, il est là pour quelqu’un qui va se lancer — en plus j’ai rajouté une formation vidéo de 4 h qui permet à une personne qui a déjà un business existant de se lancer — s’il y a un bouquin, c’est bien sûr le mien. Mais autrement, j’ai plusieurs livres qui m’intéressent beaucoup. Et je trouve qui sont vraiment intéressants. Le premier c’est « Influence et manipulation » de Robert Cialdini qui est quand même vraiment intéressant.

J’aime aussi beaucoup « Lean Startup » d’Eric Ries qui est vraiment sympa et qui permet vraiment de créer sa boite et d’avoir sa philosophie.

J’adore et je recommande à tout le monde de lire « La semaine de 4 h » de Tim Ferriss. C’est vraiment un super bouquin et qui donne une claque à tout le monde, c’est vraiment top.

Et je recommanderai éventuellement aussi « Deep work », comme je le disais, de Cal Newport. C’est assez intéressant, c’est un bouquin que je suis en train de lire actuellement. Il valorise le fait que tu dois travailler sur un sujet, être concentré à 100 % et ne pas s’éparpiller, autrement. Si tu t’éparpilles, tu n’arrives pas à avoir un bon impact.

Naier : L’entrepreneur que tu suis ou dont tu es fan ?

Frédéric : Comme je te disais, je pense qu’il est important de plus produire que consommer. Et le problème de beaucoup de blogueurs, de beaucoup d’entrepreneurs, c’est qu’ils consomment beaucoup de choses — c’est-à-dire qu’ils lisent des blogs, ils lisent des articles, ils écoutent des podcasts, etc. — par contre passer à l’action, c’est leur problème, ils restent un petit peu souvent dans le rêve.

Moi j’ai connu plusieurs personnes comme ça qui : « ouais, je vais monter ma boite parce que ceci, parce que cela, je me renseigne, je fais partie d’un mastermind, etc. » Et en fait, ils ne se lancent pas. C’est pourquoi, moi, je te dirais que je n’ai pas d’entrepreneur fétiche, que je ne suis pas, parce qu’en fait, je préfère déjà suivre mes propres pas.

Ensuite, je préfère réserver du temps à produire mon propre produit avec mon expérience plutôt que d’aller essayer de regarder trop de choses. Donc ça c’est mon conseil. Si vous avez une chose à faire — c’est un peu lié à « Deep Work » cité précédemment — c’est qu’il faut produire, créer de la valeur, créer quelque chose qui fera la différence plutôt que d’aller consulter du blog, aller sur Facebook, Twitter, etc.

Donc si vous avez vraiment une chose à faire aujourd’hui, au lieu d’aller sur les médias sociaux et d’aller regarder la télé, prenez votre PC. Mettez-vous dans une pièce, avancez dans votre projet et bossez non-stop pendant 1h, 2h, 3h là-dessus.

Naier : Ton outil en ligne préféré ?

Frédéric : Je dirais WordPress. C’est vraiment la boite à outils où tu as tout ce qu’il faut. Il est vraiment le CMS le plus puissant, il y a beaucoup de plugins et n’importe qui peut monter un site internet.

Alors après, j’ai fait un top 150 des outils marketing que vous pouvez retrouver sur mon site. C’est vrai que je dirais qu’il n’y a pas un outil qui fait vraiment la différence parce que ça dépend véritablement de ton besoin. Je dirais qu’il faut utiliser des outils marketing pour gagner du temps.

Pendant très longtemps, avant que je n’aie eu véritablement un vrai business, ce qui se passait, c’est que j’essayais d’économiser de l’argent — c’est-à-dire que : « oh non, mais je vais le faire moi-même, etc. » — et le jour où j’ai pris une assistante virtuelle, ça me coûte à peu près 300 à 600 € par mois — que j’ai délégué une partie du travail — et le jour où j’ai acheté des logiciels pour gagner du temps. Alors là, j’ai vraiment fait la différence. Donc, il faut savoir un petit peu automatiser des choses et déléguer.

Donc, je te dirais qu’il y a un outil. Comme je te le disais, il ne faut pas hésiter à faire appel à une assistante ou à un assistant sur fiverr.com, 5euros, etc. Pour lui déléguer une partie des tâches à faible valeur ajoutée, par exemple : la rédaction d’articles de base ou la transcription.

Après, moi je recommanderai d’avoir un outil de marketing automation comme GetResponse. C’est celui que j’utilise depuis longtemps. Il a remplacé Aweber. Éventuellement pour ceux qui sont allergiques à l’anglais, je dirais SG Autorépondeur. Mais c’est quand même un peu moins performant que GetResponse, voilà.

Ensuite, au niveau des outils e-réputation, moi j’aime bien avoir mention.com. C’est un outil d’e-réputation qui est assez sympa et qui permet de savoir ce qui se dit sur sa marque ou sur son site internet. Donc ça, c’est assez sympa.

Autrement, au niveau des outils de retouche d’images, moi j’utilise beaucoup PhotoFiltre. Il est un petit outil qui est gratis et qui permet de faire très simplement quelques captures écran. C’est vraiment facile à utiliser, voilà, c’est vraiment simple.

Au niveau des images, quand on doit faire des images sur les médias sociaux et des illustrations, j’aime beaucoup Crello qui est un petit peu l’équivalent de Paint. Crello est peut être un petit peu plus sexy, un petit peu plus joli. Ça permet quand même de faire des choses qui sont très cool et qui permettent de faire des choses très sympas.

En vidéo, j’aime beaucoup Powtoon pour faire des dessins animés ou GoAnimate, l’un ou l’autre. Les deux sont vraiment sympas. Vimeo qui est pour moi la plateforme d’hébergement de vidéos qu’il faut avoir pour vendre des produits sur internet. Ça c’est quelque chose qui, je ne dirais pas indispensable, mais presque.

J’aime beaucoup Slideshare qui permet de mettre en ligne tes PowerPoint. Et c’est vrai que ça sert à avoir un petit peu de visibilité pour tout ce qui est PowerPoint présentations.

Au niveau des podcasts, moi, j’utilise deux outils : Audioboom et SoundCloud. Ça me permet en fait d’avoir une liaison directe avec iTunes. Donc ça c’est assez sympa et j’aime bien l’utiliser.

J’aime bien aussi en tracking de liens linkTrack. Ça te permet de cibler un petit peu tes conversions, ça c’est assez sympa.

J’aime Hotjar pour vérifier tout ce qui est conversion, qui est sympa.

Et bien sûr Thrive Team, j’en ai déjà parlé 50 000 fois. Mais c’est vraiment un super outil et ça permet de faire des choses très sympas.

En plugins WordPress, Yoast SEO, qui est vraiment sympa et qui permet d’améliorer facilement ton référencement. J’aime bien WP Rocket qui est un plugin WordPress qui permet d’avoir du cash, donc vraiment très sympa également. J’utilise aussi iThemes Security, Login Security Solution, Wordfence pour tout ce qui est protection d’un blog parce qu’un blog WordPress, le problème c’est que c’est vraiment une passoire.

En plugins WordPress, j’aime bien aussi Revive Old Posts qui permet de republier automatiquement de vieux articles, c’est assez sympa.

En notification navigateur, j’utilise Pushengage qui est vraiment un outil qui permet de pousser des notifications. C’est un navigateur qui est vraiment sympa. Il permet vraiment de faire des trucs simples.

J’ai déjà parlé tout à l’heure de LinkedIn Helper.

Octoparse aussi qui n’est pas mal qui est un outil vraiment simple qui permet de faire les bases du growth hacking, voilà.

J’aime beaucoup aussi Jarvee qui permet aussi d’automatiser des choses sur Instagram, YouTube et tout ça, donc c’est une chose qui est assez sympa.

En Chat, j’utilise beaucoup ClickDesk qui n’est pas cher et qui est assez performant.

En Chatbot j’utilise beaucoup ManyChat qui est un chatbot qui est sympa aussi.

En capture d’écran j’utilise Camtasia sur PC, pour les Mac, ce sera plutôt ScreenFlow.

J’aime beaucoup aussi SEMrush qui est un super outil pour tout ce qui est analyse des mots clés, référencement et tout ça. En alternative il y a Ahrefs qui n’est pas mal. Mais bon, moi j’aime bien SEMrush qui est vraiment un super outil.

J’en ai déjà parlé tout à l’heure, infinite suggest aussi qui est un très bon outil pour récupérer des idées de mots clés.

J’utilise beaucoup aussi Evernote pour prendre des notes. Ça c’est un outil que j’utilise très régulièrement et qui me permet d’être tout simplement plus efficace. En collaboratif, quand vous bossez avec des gens sur un projet ou avec des sous-traitants, Slack, c’est vraiment un outil très sympa. Voilà, donc là je t’ai donné quelques petits trucs.

J’aime bien aussi Kooneo en termes d’outil de facturation qui est bien foutu pour les infopreneurs, ça permet vraiment de faire des upsells, des cross sells et tout ça, c’est un outil qui est très sympa.

En optimisation de site web, j’aime bien GTmetrix qui est assez sympa et qui permet de faire des trucs assez cool.

Bon voilà, je t’en ai dit une petite vingtaine, je pense que tu en as suffisamment.

Naier : C’est excellent, merci beaucoup ! Ton premier conseil pour quelqu’un qui aimerait se lancer aujourd’hui ?

Frédéric : Déjà, en fait : écouter le client. C’est vraiment essentiel parce qu’il y a plein de gens que je connais, qui se lancent : « j’ai l’idée du siècle ». Mais en fait, ils ne vont pas écouter le client et vérifier qu’il y a vraiment une offre et que les gens sont prêts à payer. Et parfois, ils se lancent, ils créent un produit, et c’est trop tard.

Ils se rendent compte qu’après y avoir passé du temps, de l’argent, que ça ne satisfait pas ou c’est trop tard parce que le produit est trop évolué pour changer justement. Donc, moi, ce que je conseille vraiment, c’est de dire : « ok, on va rencontrer le client. On va faire des discussions avec eux, on va faire des tests avec Facebook Ads pour essayer de tester de pages, des produits, des prix » — et là c’est vraiment important parce que ça permet de confronter son idée à la réalité.

Tu peux faire également avec du crowdfunding kickstarter et compagnie, tu peux également tester ton idée et voir si ça marche et les gens sont prêts à financer.

Alors mon premier conseil, c’est ça, c’est se dire : « avant de lancer ton produit, commence déjà par vérifier si les gens sont prêts à payer ».

Naier : Le meilleur investissement que tu as réalisé pour faire croître ton blog. Ça pourrait être un investissement en termes de temps, de moyen humain, de moyen financier, un produit, un service ?

Frédéric : Ce n’est pas simple parce qu’en fait, je serais tenté de te dire que c’est toi qui es ton meilleur investissement, donc il faut s’autoformer.

J’essaye-moi de me former. Mais comme je te le disais, j’essaye un petit peu aussi de ne pas trop copier les autres. Puis j’essaye plutôt d’expérimenter par moi-même. Je dirais quand même, s’autoformer en n’y prenant pas trop de temps.

Par exemple, tu as des formations vidéo, tu as Udemy, tu as Openclassroom et tout ça. Ils permettent d’avoir un premier vernis. Souvent ce ne sont pas forcément les meilleures formations. Mais ça permet d’avoir un premier vernis, voilà.

Ensuite, je dirais peut-être, dès que possible d’avoir un sous-traitant, une assistante virtuelle. C’est vrai que ça aide un peu. Pour l’instant, je ne pense pas que j’utilise encore à 100 % mon assistance, je ne l’utilise pas encore à 100 % de ses capacités. Mais c’est vrai que ça permet de gagner un petit peu de temps.

Et après, tu investis dans tous les logiciels qui existent parce que dès que tu dois faire des trucs à la mano, vaut mieux passer par un logiciel, voilà, je dirais ça.

Naier : Frédéric, merci de nous avoir accordé cette interview. Est-ce que tu pourrais dire à nos auditeurs où est-ce qu’ils pourraient te suivre ?

Frédéric : Bah tout simplement, ils vont sur Conseils Marketing.com et ils pourront voir le blog. Ils peuvent me voir sur Twitter : conseilmkg.

Ils peuvent me voir sur LinkedIn en tapant mon nom : Frédéric Canevet ou alors ils peuvent également me trouver sur Facebook, sur la page : Conseils Marketing.

Naier : Merci Frédéric, à bientôt !

Frédéric : À bientôt, bye bye !

Naier Saidane

Naier Saidane

Blogueur, Podcasteur & Coach Entrepreneuriat

Naier est blogueur et expert en business en ligne. Rejoignez Naier et 53k lecteurs mensuels de L’Entrepreneur en vous pour construire, développer et monétiser votre business en ligne.

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