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Aujourd’hui je reçois Alexandre Bortolotti, le fondateur du blog WP Marmite.
Alexandre partage avec nous son parcours depuis ses débuts, son passage à vide suite à une mise à jour Google et ce qu’est devenu son business aujourd’hui avec 3 500 visiteurs sur son blog par jour, une équipe de 6 personnes et un chiffre d’affaires qui dépasse les 6 chiffres.
Dans cet épisode du podcast, vous allez apprendre :
- Comment créer votre premier ebook et une méthode contre-intuitive pour le vendre.
- Pourquoi faire la promotion des produits des autres (ce que l’on appelle l’affiliation) mais sans pour autant être votre seule source de revenus.
- Pourquoi il est important de créer une liste d’emails.
Dans cet épisode vous allez découvrir
- 2:22 : Son tout premier business.
- 3:23 : Pourquoi Alexandre a choisi l’entrepreneuriat.
- 4:46 : Comment s’est passé le démarrage de WP Marmite.
- 9:34 : Créer et vendre un ebook.
- 16:10 : La routine matinale de Alexandre.
- 17:47 : Comment Alexandre a crée une équipe.
- 21:00 : Les prochaines étapes clés de la croissance de WP Marmite.
- 22:16 : Les chiffres de WP Marmite, aujourd’hui.
- 25:00 : Le meilleur canal marketing qu’il utilise pour faire connaitre WP Marmite.
- 27:50: Le pire moment de son parcours d’entrepreneur et comment il a fait pour rebondir.
- 28:33 : Le plus beau moment dans son parcours.
- 29:21 : Les livres qu’il recommande.
- 30:42 : Les Entrepreneurs qu’il suit.
- 31:24 : Son outil en ligne préféré.
- 31:55 : Son 1er conseil pour quelqu’un qui aimerait se lancer aujourd’hui.
- 32:58 : Le meilleur investissement qu’il a réalisé pour faire croître WP Marmite.
Ressources mentionnées
Les Livres qu’il recommande
- Pouvoir illimité de Tony Robbins
- Influence et manipulation de Robert B. CIALDINI
- Total Recall de Arnold SCHWARZENEGGER
Les entrepreneurs qu’il suit
- Gary Vaynerchuck
- Ramit Sethi
Son outil en ligne préféré
Suivre mon invité
- Alexandre sur LinkedIn
Retranscription du podcast
Le tout premier projet ou business que Alexandre a fait
Ça dépend si l’on compte vraiment les vrais business où les petits business qu’on fait quand on est jeune quand on bricole. Mais le premier vrai business, et bien après, c’est la marmite en fait. C’est le site qui était avant la marmite qui avait un autre nom, mais ça c’est le premier. On va dire, vrai business, premier truc concret. Le premier truc qui a vraiment abouti, c’est vraiment ce site-là quoi, ouais.
Avant, Il y avait des projets, après je ne sais plus. Il y avait un projet aussi entrepreneurial que j’avais fait en collaboration avec toute ma classe quand j’étais en licence à l’IUT. C’était un journal étudiant en ligne. Ça s’appelait le jet. Et donc, là c’était vraiment éphémère. Mais c’est l’un des projets aussi qui ont fait que j’ai voulu me lancer dans l’entrepreneuriat. Donc ça a été un petit peu une des prémices.
Pourquoi Alexandre a choisi l’entrepreneuriat
J’étais en licence Pro. C’est une formation en licence multimédia. Et donc, on avait lancé ce projet-là avec toute la classe. C’était un peu un module entrepreneuriat, puis bon, voilà, ça, c’est fait. Puis après, ben voilà, j’ai eu ma licence en poche. La suite logique c’était de partir en master d’informatique puisqu’à la base, j’ai une formation en informatique.
Et donc, je me suis lancé dans mon master, ok, premier mois, deuxième mois, troisième mois. Puis au bout d’un moment ça devenait un peu chiant quoi. Tout simplement parce que je ne voyais pas trop ce que je faisais là en fait. Après, comme je t’ai dit, l’idée d’entreprendre avait germé.
Je me suis dit : « bon, bah à quoi va me servir ce master si, au final, je monte ma boîte ? Est-ce que je vais perdre encore un an et demi à finir mes trois semestres restants ou alors, bah je me lance tout de suite ? » Et le truc, en fait, c’est que j’avais déjà lancé mon site. C’était en février 2011, donc voilà. J’avais commencé à bosser dessus et le site était nettement plus passionnant que les cours.
Donc, au bout d’un moment il y a eu un choix à faire. Je me suis dit : soit je me concentre vraiment sur mon cursus et je le fais vraiment, soit je continue de bosser sur ce site pour le faire décoller, et voilà. Ça ne demande pas une heure par jour. Alors il fallait vraiment faire un choix quoi.
J’ai fait le choix de continuer sur mon parcours entrepreneurial, d’abandonner les études. Et puis, ben voilà, je me suis dit : bah je vais me donner un an et puis je voir ce que ça donne. Puis, là, du coup, ça va faire 7 — 8 ans, donc je suis toujours là.
WP Marmite
Ce n’était pas facile ! J’ai fait un peu toutes les erreurs possibles et inimaginables. Après, voilà, j’ai appris comme le font beaucoup de personnes maintenant à monter le site. J’ai appris à bloguer, j’ai appris à faire un petit peu de technique aussi sur le site. J’ai appris le référencement, le marketing et donc voilà. Ça s’est fait carrément sur le tas, donc voilà.
Qu’est-ce que je peux te dire de plus ? C’est vraiment venu petit à petit. Au final, au fur et à mesure qu’on fait des erreurs, on se rend compte, on corrige. Puis on change de cap pour trouver quelque chose qui fonctionne bien quoi.
Je rédigeais des articles et je faisais de la prestation en création de sites et aussi en traduction de thèmes WordPress. Les thèmes, à l’époque, enfin, il y en a même encore beaucoup aujourd’hui, étaient en anglais. Donc, après, il y a une petite manipulation à faire pour traduire ça.
Donc je faisais ça en complément. Ça permettait de financer, tout simplement, le développement du site, puis voilà quoi. C’est comme ça que ça a commencé. Après, avec tout le travail que j’ai mis là-dedans, le référencement a commencé à se développer.
J’ai réussi à me positionner sur un certain nombre de requêtes pour avoir de plus en plus de trafic. Et donc, bah justement, voilà, ça a permis de pouvoir vraiment faire décoller le site. Qu’il soit de plus en plus connu et surtout qu’il aide les gens qui le lisait à obtenir ce qu’ils voulaient, en l’occurrence.
C’était de trouver un bon thème WordPress, trouver le thème WordPress pour leurs projets. À l’époque, le site ne se concentrait que sur de la rédaction de sélection de thèmes WordPress. C’étaient des sélections thématiques, des thèmes WordPress pour photographes, pour blog, pour business, pour tout ce qu’on veut.
C’est vrai qu’à l’époque, je trouvais que c’était assez compliqué de trouver des thèmes WordPress potables. C’était un grand bazar en ligne, il y en avait tous les côtés. Et donc, comment dire… La raison d’être de ce blog, enfin, ce pour quoi je l’ai lancé, c’était de faire des sélections pour un petit peu dégrossir le travail par ce qu’on appelle de la curation en fait.
Cela rapportait un peu d’argent. Déjà, avec les petites prestations que je faisais de traduction et de mise en place de sites. Et aussi avec tout ce qui est affiliation sur les thèmes premium. En fait, tu as un lien qui dirige vers un thème que tu présentes sur ton site. Puis, si les gens achètent ce thème-là, tu reçois une petite commission quoi.
Ça commençait à bien marcher. Puis, à un certain moment, il y a eu une mise à jour Google qui a fait beaucoup de mal. Le site était parvenu jusqu’à 3000 visiteurs par jour donc c’est plutôt bien. Mais voilà, il y a Google Panda qui arrivait. Et puis il y a d’autres petites erreurs que j’avais faites à côté et qui ont fait que le trafic a chuté du jour au lendemain.
Et donc, je me suis juste retrouvé avec les visites des sites référent et des accès directs. Donc les gens qui tapent directement l’adresse dans leur navigateur. Ça représentait 300 personnes par jour. Je suis passé de 3000 à 300, je crois que c’était au mois de mai 2014. Mais voilà, ça a fait tout drôle.
Ça a fait mal au portefeuille. Et puis la motivation aussi. Parce que quand on a investi en mai 2014, ça faisait 3 ans. 3 ans de son temps tous les jours, corps et âme, à produire du contenu pour aider les gens et puis voilà. Donc tout ça tombe en poussière.
Ouais, j’avais les boules et j’étais à deux doigts d’abandonner. Mais je me suis dit : « allez, vas-y, il faut que tu te refasses, il faut que tu y arrives. Voilà, c’est que tu as mal fait les choses. Donc comprends comment fonctionne vraiment le référencement, arrête de faire n’importe quoi et vas-y. C’est reparti et on va voir ce que ça donne ».
Ensuite, la ligne éditoriale a évolué. Donc je ne présente peut-être plus seulement des thèmes. Mais je me suis intéressé à faire des tutoriels sur des Pugin, des tutoriels sur le fonctionnement de WordPress… Enfin voilà, je me suis vraiment élargie à tout l’écosystème WordPress pour parler de pas mal de choses.
Pour parler aussi des comptes rendus d’événements que je faisais pour partager un petit peu ce qui s’y était passé aux personnes qui n’avaient pas forcément pu se rendre à des événements WordPress du coup. Et donc voilà, ça s’est élargi.
La newsletters : Je ne l’ai pas fait dès le début. J’ai dû le faire peut-être 6 mois ou 1 an après quoi. J’ai vite compris que c’était très important. Mais je ne crois pas que je l’avais fait depuis le début. 6 mois après le lancement, donc ça devait être en 2011 ; encore ça c’est vraiment quand même relativement au début, quand on regarde l’intégralité du parcours, mais ouais, je ne l’ai pas fait tout de suite.
Mais, en tout cas, c’est très important de faire ça. Je me suis rendu compte qu’il fallait que je fasse gaffe à ne pas dépendre que de la filiation parce que c’est super dangereux. Quand on base le business sur, par exemple, des commissions qui peuvent varier ; ou, enfin, déjà, un, ça peut varier du fait, par exemple, du référencement, parce qu’on dépend de Google. Mais ça peut aussi varier, enfin, ça peut aussi dépendre des business auxquels on est affilié.
Si, du jour au lendemain, ils ferment leur programme d’affiliation, on se retrouve un petit peu le bec dans le sable quoi. Donc, il faut vraiment faire super gaffe. À partir de ce moment-là, j’ai vraiment compris la leçon. Je me suis dit : « ok, il faut que tu crées tes propres produits ». Et c’est de là qu’est venu le premier produit de la marmite qui s’appelle relooker son thème. C’est un ebook pour apprendre les bases du code pour personnaliser son thème WordPress.
Créer et vendre un ebook
Alors c’était vraiment sympa cette aventure-là. J’ai consulté les gens de ma newsletter, je leur ai posé des questions : « comment je peux vous aider ? Où est-ce que vous avez des difficultés avec votre site ? » Etc. Et c’est vrai que le sujet de la personnalisation revenait assez souvent.
Donc je leur ai dit : « ok, moi, voilà ce que je compte faire. Je compte faire un ebook qui va contenir x — y — z, est-ce que vous me suivez ? Oui — non. Et si c’est oui, et bien, je vous propose de le prendre en prévente et puis voilà. Vous aurez accès à tout.
Il y aura l’ebook, il y aura des vidéos complémentaires et voilà. Vous pouvez avoir accès à tout ça à un tarif préférentiel puis voilà. En même temps vous allez pouvoir voir mon avancement. Parce que tout ce que je vais écrire je vais le mettre sur une plateforme participative où vous pourrez me faire des retours et tout ça ».
Et donc voilà, j’ai vraiment eu beaucoup de retours sur ce bouquin-là. Il y a 130 personnes qui m’ont fait confiance quand j’ai proposé ça à ma newsletter, et voilà. J’étais vraiment super content. Je me suis dit : « ouais, c’est fou, les gens, ils me font confiance, le projet est à peine lancé, il y a juste le plan établit quoi. Du coup, ils m’ont suivi. Après je n’avais plus qu’à délivrer pour pouvoir honorer ma promesse quoi ».
Naier : D’accord ! Et c’étaient 130 personnes sur une newsletter de combien ?
Alex : À l’époque, je ne serai pas te dire combien il y avait personne, mais peut-être…
Naier : 1000 – 5000 – 10 000 ou plus ?
Alex : Non, à mon avis, ça devait être entre, peut-être 2 et 5000. Mais je te dis ça, vraiment, je n’ai pas les chiffres sous les yeux.
Naier : D’accord ! Et donc tu as décidé de faire une prévente pour être sûr que cet ebook-là va servir aux gens quoi ?
Alex : Ouais, c’est ça parce qu’il y a beaucoup de gens qui font des projets. Et dès qu’ils lancent, on entend les criquets, il n’y a plus rien qui se passe. Puis, ils ont perdu six mois de leur vie. Donc, ça c’était vraiment un truc que j’avais vu dans plein de projets. J’avais vraiment envie de capitaliser sur l’expérience des autres pour ne pas me faire avoir.
Naier : Excellent ! Il y a 170 personnes qui t’ont fait confiance ?
Alex : 130 ouais.
Naier : Excellent ! Et du coup ils avaient un prix préférentiel quoi ?
Alex : Ouais, ça devait être 79 je crois. Un truc comme ça…
Naier : D’accord !
Alex : C’était plutôt cool et voilà quoi. Ça a lancé le projet d’ebook.
Naier : Et tu disais que tu rédigeais sur une plateforme collaborative c’est ça ?
Alex : Ouais, c’est ça !
Naier : C’est quoi comme plateforme ?
Alex : Alors ça s’appelait PenFlip. Je ne sais même plus si c’est encore en ligne ce truc, mais ce n’est pas mal.
Naier : Est-ce que c’est quelque chose que tu continues à faire pour tes nouvelles formations ?
Alex : Non, en fait, là je ne fais plus d’ebooks maintenant. Mais je viens de regarder là, le site n’a pas changé depuis 2014. Je crois que le mec l’a laissé plus ou moins à l’abandon, mais bon. Ce n’était pas le truc le plus ergonomique du monde, mais ça a fait le boulot quoi.
Du coup, pour te répondre, maintenant je ne fais plus d’écriture collaborative. Mais j’essaye de faire une plus grande recherche client, tout ce qui est vraiment recherche. Maintenant ce qu’on fait, quand on crée des formations sur la marmite, c’est qu’on passe des appels téléphoniques avec les gens pour bien comprendre leurs problématiques.
C’est aussi pour bien noter tout ce qui pose problème, bien comprendre tout ce qu’il va falloir décoincer un petit peu pour que la formation soit la meilleure possible. Donc il y a quand même aussi tout un processus qui est derrière. Et qui est maintenant là, présent, pour répondre au mieux aux attentes des gens.
Naier : D’accord ! Donc tu ne fais plus de prévente. Mais, quand même, tu consultes tes futurs clients ou tes prospects pour designer ton produit ?
Alex : C’est ça oui ! Mais après, rien ne m’empêcherait de faire d’autres préventes pour d’autres produits. Enfin, même là, je suis en train de le faire en ce moment pour une autre formation. Après, ça dépend de comment on le sent, et ce que, dès fois on se lance tout de suite puisqu’on est vraiment sûr de la demande.
Mais c’est vrai qu’envoyer un petit mail pour dire : « ben voilà, on est en train de créer ça, est-ce que ça vous intéresse ? » Et puis voilà : faire une offre en avant-première. Ça permet aussi vraiment de vérifier que tout ce qu’on a fait, ça répond bien à une attente quoi.
Enfin, que tout ce qu’on prépare réponde bien une attente réelle, parce que, dès fois, voilà. Enfin, tu as déjà dû l’entendre ou le faire. Quand on parle d’un projet à des gens ils nous disent : « ouais, c’est très bien, vas-y, continue ». Et puis, au final, ils n’achètent pas quoi.
Naier : Il n’y a personne qui est valide.
Alex : Voilà, ils ne sont pas dans la cible. Mais ils font : « ouais, vas-y bonhomme, c’est super », mais voilà. Donc, voilà, le seul test vraiment pour savoir si un projet va fonctionner, c’est d’arriver à faire des préventes. Et est-ce que les gens achètent vraiment le produit en avant-première. Au moins là, on est certain de son coup.
Naier : D’accord. Et après ce premier ebook, tu as continué dans cette voie-là.
Alex : Ouais, alors après, du coup, j’ai mis pas mal de temps à rédiger cet ebook. Ce qui fait 400 pages et…
Naier : Alors ça c’est une spécificité hein ! Excuse-moi, mais c’est une spécificité chez toi et sur WPMarmite. Ce sont des articles qui sont longs, mais c’est extraordinaire. C’est-à-dire que tu apportes beaucoup de valeurs et, je suppose, dans tes formations, certainement aussi. Tu apportes beaucoup de valeur aux gens qui te suivent et je trouve ça exceptionnel. C’est rare quoi !
Alex : Bah ouais ! Alors, après c’est un peu avec les influences que j’ai eues. Et puis le fait de se dire en fait : « ok, je vais me positionner en termes de référencement sur un certain mot clé. Je regarde ce que font tous les autres. Puis, le but, c’est de faire le meilleur article par rapport à tous les autres quoi ».
Donc ça ne sert à rien de perdre son temps à faire un article, à mon sens, qui est basique on va dire, et qui ne va pas se positionner. Et donc, au final, on aura perdu du temps parce qu’on aura écrit un truc pour que ce soit sur la page 2 ou 3 de Google. Autant tout donner, et puis après, voilà, on a fait le boulot. Puis, au final, ça aide les gens donc ça se positionne bien. C’est un cercle vertueux en fait.
Naier : D’accord. Alors, tu disais, cet ebook, il a été lent à rédiger. Ensuite tu as enchaîné sur d’autres formations ? Ou ça a mis beaucoup de temps pour en lancer d’autres après ?
Alex : Ouais, mais après, j’ai enchaîné sur une autre formation donc l’ebook est sorti. Si je me rappelle bien, ça doit être septembre 2015. Et donc, je crois que j’ai mis 6 mois à l’écrire, parce qu’écrire un bouquin c’est super chiant quoi, et c’est super dur. Je me rappelais, je me levais le matin, très tôt, j’écrivais toute la matinée. Dans l’après-midi j’étais rincé. Donc, après, je gérais le site et je faisais autre chose. Mais ça m’a pris beaucoup de temps.
Naier : Donc, la plupart de ton temps, c’était pour écrire l’ebook quoi ?
Alex : À l’époque, ouais, voilà. Donc j’ai vraiment essayé d’être focus là-dessus.
Naier : Et comment tu t’es organisé ?
Alex : Ah ben je ne me donnais pas trop le choix quoi. Dès que je me levais, je faisais ma petite routine du matin et boum j’allumais l’ordi. J’allais sur ma plateforme collaborative et puis j’écrivais jusqu’à 11 h 30 — midi.
Naier : Ah c’est marrant. Est-ce que tu peux nous dire un petit peu sur ta routine du matin ?
Alex : Ouais, alors elle a changé un petit peu. Mais ma routine actuelle c’est : je me lève, après je n’ai pas vraiment d’heures parce que je suis papa depuis peu. Donc ce n’est pas tout le temps facile d’être, on va dire, tout le temps à l’heure à 6 h 30. Il y a beaucoup d’impondérables.
Mais, du coup, grosso modo, c’est : je me lève, je bois un petit verre d’eau, je fais un petit peu de sport, un petit peu de méditation. Après je vais bosser. Après il y a ma femme et mon bébé qui se lèvent. Je me lève, je déjeune avec eux, je quitte le travail et je vais déjeuner avec eux. On bricole deux trois trucs dans la maison et après c’est reparti jusqu’à 11 h 40.
Après on mange et puis voilà. Après, il y a la routine du midi, enfin, la routine familiale du midi, puis après c’est reparti au travail vers 1 h 30 – 2 h, peut-être 2 h 30, et puis voilà. Travail jusqu’à, peut-être 17 – 17 h 30 – 18 h et puis après c’est le soir, et après c’est terminé. Et après, dès fois, il y a peut-être un petit peu de travail le soir. Mais j’essaye plus quand même de lire le soir, si possible. Bon, là, ce que je te donne c’est ma routine idéale. Ce n’est pas comme ça tous les jours mais voilà.
Naier : Moi, j’ai entendu beaucoup de gens qui travaillent sur le web qui disent qu’ils consacrent au moins 1 — 2 – 3 heures par jour pour faire du créatif. Est-ce que c’est quelque chose qui est important pour toi ?
Alex : Ouais c’est ça, mais surtout que…, enfin, j’essaye de me concentrer sur ça parce que maintenant j’ai la chance de pouvoir avoir une équipe. Je peux déléguer certaines tâches. Donc, moi, comme ça, je peux me concentrer sur la stratégie et aussi un petit peu… Enfin, il y a toujours du créatif quoi.
Déléguer : Créer et développer une équipe
Naier : D’accord. Tu as commencé à parler de l’équipe. C’est important une équipe pour pouvoir déléguer. Est-ce que tu as délégué dès le départ ou est-ce que tu as mis beaucoup de temps pour intégrer des gens pour t’aider ?
Alex : J’ai mis du temps. Après, ça ne m’empêchait pas d’échanger avec plusieurs personnes. Mais c’est vrai que j’ai mis du temps parce que, quand on fait des choses on veut que ça soit fait à notre sauce. Et ce n’est pas toujours facile de donner, comment dire, enfin, de donner les rênes d’un certain aspect de son projet à quelqu’un qu’on ne connaît pas forcément.
Alors il y a eu beaucoup de tâtonnements. Il y a eu des gens pour faire du montage vidéo, pour écrire des articles, mais voilà. Au tout début ce n’était vraiment pas facile. Et après, je me suis vraiment rendu compte qu’il fallait mettre en place des process. J’ai constaté qu’il y a des trucs vraiment qui soient super carrés — et après il faut aussi accepter le fait que les gens ne font pas exactement ce qu’on aurait fait.
Il faut quand même se dire : « ok, bah ça fait le boulot ». Il ne faut pas non plus chercher à micro-manager pour avoir le truc parfait tout de suite. Mais c’est un apprentissage en fait. C’est de travailler avec quelqu’un pour de la sous-traitance, on améliore au fur et à mesure quoi. Il ne faut pas attendre de la personne qu’elle fasse le truc parfait tout de suite.
Naier : D’accord !
Alex : Mais ça c’est normal, c’est dans tous les business.
Naier : Et du coup, tu as combien de personnes qui étaient sur WPMarmite ?
Alex : Alors là, sur la marmite, on est 6. Alors, que je ne dise pas de bêtises, 6 plus moi. Je vais quand même regarder pour que je ne fasse d’affront à personne. Mais ouais, voilà, il y a les rédacteurs 2 rédacteurs, ouais, 7. Alors après, pour te faire un petit tour vite fait…
Naier : Plutôt des rédacteurs ?
Alex : Non, pas que des rédacteurs. Il y a 2 rédacteurs. Et aussi, un des deux rédacteurs qui se charge de faire un petit peu de gestion de projet. J’ai quelqu’un qui s’occupe du montage des vidéos. Quelqu’un qui s’occupe du support et de m’aider aussi pour faire des recherches.
J’ai quelqu’un qui m’aide pour tout ce qui est un petit peu compta — paperasse. Et j’ai aussi quelqu’un qui s’occupe des réseaux sociaux et tout ce qui est un petit peu design — plus quelqu’un aussi qui se charge de faire les sous-titres des vidéos.
Donc ouais, ça fait une belle petite équipe. Et je suis assez content d’avoir mis en place cette équipe-là parce que, sinon, je serai sous l’eau. Ce serait ingérable quoi. Le projet est devenu tellement gros. Il y a tellement d’aspects à gérer que, tout seul, je serais vraiment sous l’eau. Et d’autant plus que j’ai un autre business aussi à côté donc ça n’a pas été facile de faire ça tout seul.
WPChef
Naier : Alors il y a un autre business effectivement. C’est bien que tu en parles, c’est plus de la formation, c’est WPChef c’est ça ?
Alex : Ouais, c’est ça, WPChef.fr. Et donc là, le but c’est, enfin, pour l’instant on propose une seule formation. Mais il y en a d’autres qui vont venir, mais là c’est une formation à WordPress, une formation généraliste. Et ça, bah pour revenir à relooker son thème, j’en parlais tout à l’heure, c’est un projet qui a été lancé après relooker son thème en fait.
Donc ça a commencé en 2016. On a lancé la première formation en 2016, et donc, ouais, l’idée c’est de… Alors là je suis associé avec deux autres personnes : Nicolas Richer et Maxime Bernard-Jacquet. Ce sont des personnes de l’écosystème WordPress.
Et donc c’est vrai qu’on s’était rencontré à des événements. Puis on était tous d’accord sur le fait qu’il fallait proposer une formation WordPress en ligne. Donc on s’est dit bah autant qu’on le fasse ensemble que d’en faire une chacun de notre côté.
Donc on a uni nos forces et là on a vraiment créé une formation. Je suis un petit peu biaisé, mais assez costaud sur WordPress, et dont on est très fiers en tout cas. Et jusqu’à présent, là on est en décembre 2018, on a formé plus de 800 personnes depuis le lancement mi 2016.
Naier : D’accord !
Alex : Donc c’est plutôt cool ! Les retours sont très bons. Et donc, voilà, nous, on continue et on va créer d’autres formations à l’avenir.
Naier : D’accord ! Et la période s’y prête bien. Quels sont les objectifs justement sur l’année qui commence pour tes projets ?
Alex : Alors bon, je n’ai pas fait le point. Je ne me suis pas encore posé pour faire le bilan et le point pour l’année prochaine. Mais bon, je peux quand même partager un petit peu ce que j’ai prévu. Pour WPChef, en tout cas, on prévoit une refonte de la formation WordPress.
Depuis le lancement, il n’y a pas mal de choses qui ont évolué. Là, il y a WordPress 5 qui est sorti. Bon, on a sorti une petite mise à jour pour ça — mais, on a prévu une grosse mise à jour. On va revoir le plan profondeur pour encore faciliter la pédagogique.
Pour qu’il y ait quelque chose qui soit encore plus carré et que nos stagiaires soient encore plus contents. Qu’ils puissent encore plus pratiquer et mieux s’entraîner, etc. Donc ça, c’est prévu pour 2019. Et du côté de la marmite, eh bien il y a aussi une refonte qui est en court.
Là, il va y avoir un nouveau design qui va sortir en 2019 avec une meilleure structure. Donc, là, si tu veux, depuis le lancement, je n’avais pas mal bricolé tout seul. Il y a eu du bricolage aussi avec d’autres personnes pour arriver à l’améliorer.
Et là, on est arrivé à un point où, si tu veux, il fallait repartir sur de bonnes bases. On est en train de retravailler tout ça, donc une meilleure catégorisation des articles, etc. Normalement, ça devrait sortir, je pense, pour le premier trimestre 2019. Et puis après, ben voilà, de nouvelles formations qui vont sortir sur la marmite et puis voilà quoi.
Les chiffres de WP Marmite
Naier : D’accord ! Alex, où est-ce que tu en es aujourd’hui avec la marmite en termes de chiffres si tu peux partager avec nous ?
Alex : Bah, du coup, j’ai dépassé, tu sais, avant la chute de trafic que j’ai eue, j’étais à 3000 visiteurs par jour – alors j’ai redépassé ce stade-là – là on est plus à 3500 par jour en moyenne donc voilà, c’est plutôt cool. Après, en termes de chiffres qu’est-ce que tu voudrais d’autres ?
Naier : Bah des choses que tu aimerais bien partager avec nous. Par exemple ton chiffre d’affaires, la répartition aussi entre formations, affiliation, etc.
Alex : Bah, après, le chiffre d’affaires, je ne vais peut-être pas donner le vrai chiffre, mais on a dépassé 6 chiffres. Donc c’est plutôt cool aussi.
Naier : Donc, tu as dépassé les 100 000 € quoi.
Alex : C’est ça, voilà ! Donc ça me permet de financer toute mon équipe. Alors ça, c’est aussi bien, c’est quand même pas mal. Et puis aussi d’investir pour faire des nouvelles choses quoi, donc voilà.
Répartition, affiliation ; formation, il faudrait que je regarde à nouveau. Mais ça doit être quelque chose comme du 70 – 30 quoi : 70 % formation, 30 % affiliation, peut-être 60 – 40, mais quelque chose comme, ça et puis voilà. Je pense que c’est bon au niveau des chiffres.
Naier : En gros, la formation est l’axe à développer quoi. Pour monétiser un service sur le web, la partie importante est l’information quoi.
Alex : Enfin, pas forcément, mais pour un blog, en tout cas, je trouve que c’est ce qui est le plus intéressant. Après, on peut toujours lancer des outils, un service Saas.
Après, ce n’est pas du tout au programme. Par exemple : dans l’écosystème WordPress, on pourrait réfléchir à un plug-in. J’ai une idée comme ça, j’ai commencé à la lancer. Mais je n’ai pas encore eu le temps de vraiment me pencher là-dessus à 100 %. Et donc je préfère vraiment mettre le focus sur les formations pour l’instant, sur WPChefs notamment. C’est le plus importants.
Naier : Alors, je l’ai vu ton idée, tu l’as lancé un petit moment et puis, elle est restée je crois. Tu ne l’as pas relancé hein ?
Alex : Donc c’est vrai que je m’étais un peu chauffé. Bah, tu sais, les entrepreneurs, c’est un peu ça quoi. Ils ont des idées, ils sont : « allez, c’est parti, je vais faire ça et ça » — tu as une vision, tu vois le truc : « c’est génial ». Et puis, au final, tu te dis : « bon, j’étais peut-être un peu trop enthousiaste là-dessus. Je vais mettre ça en pause et on verra ça plus tard ».
Naier : Pourquoi ? Une complexité technique est plus importante que prévu ou… ?
Alex : Non, il faut vraiment prendre du temps pour promouvoir le produit. Et puis après, il y a tout ce qui est support une fois qu’il est vraiment lancé. Donc je me suis dit : si je le lance et que je n’assure pas au niveau du support et tout et que je n’arrive pas à le promouvoir comme il faut. Ça ne va pas être bien, ça ne va pas être terrible. Donc, je prends mon temps.
En plus, là, il y a la version 5 de WordPress qui est sorti donc le truc n’est plus forcément un jour. Donc, je pense que je vais revoir ma copie. Mais je ne sais même pas si je vais le faire en 2019 quoi.
Mais on verra ! En fonction du temps que j’aurais. Et puis, comme je te l’ai dit, maintenant, je suis papa. Donc je n’ai pas non plus de temps illimité de travail, voilà. Puis après, il y a l’équipe peut-être, qui va s’agrandir, je ne sais pas, pour l’instant. On ne sait pas.
Le meilleur canal marketing d’Alexandre
Naier : Alex, quel est le meilleur canal marketing que tu utilises pour faire croître la marmite ?
Alex : Pour l’instant, le meilleur je dirais que c’est le référencement, donc Google. Après, c’est vrai qu’il y a YouTube, qui, je pense que ça commence…, enfin, ce n’est pas équivalent en termes de trafic, on est d’accord. Ce n’est pas le même type de contenu.
Mais là, la chaîne YouTube, quand même, vient d’arriver à 20 000 abonnés. On a plus d’un million de vues sur toutes les vidéos, donc c’est plutôt cool aussi. Donc, je pense que, voilà, vraiment le meilleur, c’est le référencement avec Google, mais YouTube commence pas mal à s’imposer aussi.
Naier : Selon toi, qu’est-ce qui le plus qualitatif ? Est-ce que c’est le trafic qui vient de YouTube ou Google ?
Alex : Après, il y a plus de volume sur Google. Donc le plus qualitatif, je pense que c’est quand même Google.
Naier : Et tu arrives quand même à avoir des inscrits sur ta newsletter à partir de YouTube ?
Alex : Ouais, en fait, si tu veux, à chaque fois qu’il y a un canal d’acquisition, j’essaye vraiment de les renvoyer sur tous mes autres canaux quoi. Comme ça, ça permet de créer un maximum de relations avec les gens. Donc, les gens qui arrivent sur le site à partir de Google, je leur dis : « inscrivez-vous à la newsletter ».
Puis, une fois qu’ils sont inscrits sur la newsletter, je leur dis : « ah, mais je suis aussi sur YouTube, je suis aussi sur Instagram, sur Facebook, sur Twitter, etc. » J’essaye vraiment de faire passer des gens d’un canal à l’autre pour que ça puisse créer une relation avec la marmite quoi. Et qu’ils puissent se dire : « ah bah voilà, je vais voir ça ».
Il n’y a pas les mêmes types de contenus sur tel ou tel canal. Donc ça permet un petit peu de diversifier et de créer une relation différente en fonction des plateformes.
Naier : D’accord ! J’ai compris un certain moment que tu voulais faire grossir la marmite à un niveau important, à un niveau conséquent. Est-ce que tu as toujours cette vision-là ou est-ce que l’arrivée d’un bébé change totalement la vision qu’on a de l’entrepreneuriat et on est le plus terre à terre ?
Alex : Non, j’ai toujours les crocs. C’est vrai que j’ai une petite période… vous savez j’ai eu un petit coup de mou. Mais ça, ça arrive pour tous les entrepreneurs en fonction de ce qui se passe. Par exemple, quand mon bébé il est né, j’ai perdu toutes mes routines quoi.
C’est le truc où tu te lèves à 5 heures du matin. Mais, là, tu ne te lèves plus à 5 heures du matin parce que tu n’as dormi que 2 heures. Donc ça a tout fait sauter. J’étais assez dégoûté, mais, enfin, pour les routines hein, pas pour le bébé. Mais, tu vois, j’avais une application sur laquelle je suivais mes méditations.
Ça faisait 400 jours que je méditais à la suite. Peut-être 800 jours que je faisais mon sport tous les matins, vraiment chaque matin, et ça a sauté quoi. J’étais dégoûté. Mais bon, ce n’est pas grave. Le bébé, c’est plus important. Après, voilà, c’est vrai qu’au niveau du projet, j’ai toujours de grandes ambitions pour la marmite.
Il y a encore plein de choses à faire. Donc là, pour la refonte, on prévoit une nouvelle section qui va arriver. Je ne vais pas en dire plus là, mais voilà, on prévoit plein de choses. C’est vrai qu’avec l’équipe en plus, ça permet de réfléchir à plusieurs.
Donc tout le monde apporte ses idées : « on pourrait faire ci, on pourrait faire ça ». Et maintenant j’ai vraiment envie de créer quelque chose qui soit super costaud et qui peux aider le maximum de monde possible puisque, au final, c’est ça le but.
Le moment des temps forts
Naier : Excellent ! Alex, c’est le moment des temps forts. Quel a été le pire moment de ton parcours d’entrepreneur et comment tu as fait pour rebondir ?
Alex : Le pire moment, c’est quand j’ai perdu tout le trafic là, quand tu passais de 3000 à 300. C’était… je ne sais pas si tu vois le smiley qui hurle. Tu sais que c’était ça ma tête quoi. Ce n’était pas le smiley qui rigolait en pleurant, enfin qui pleurait en rigolant. Mais c’est vraiment le truc genre : « ah non qu’est-ce que je vais faire maintenant ». J’étais au fond du trou quoi.
Mais comment j’ai fait pour m’en sortir ? Ben, je me suis accroché et puis je me suis renseigné sur le référencement. J’ai vu qu’apparemment, si je désindexais certaines pages, ça pourrait faire en sorte que Google comprenne mieux ce dont le site parlait, etc. Et puis, il y a eu de nouveaux contenus de publiés, puis voilà. Je me suis accroché, mais c’était dur.
Naier : D’accord ! À contrario, quel a été ton plus beau mon plus beau moment ?
Alex : Mon plus beau moment ?
Je n’aurais pas donné un plus bon moment. Mais mes meilleurs moments c’est quand vraiment je reçois des… c’est un peu cliché ce que je vais dire. C’est quand je vois des témoignages des gens – parce que, dès fois, dans mes newsletters, je demande : « voilà, comment j’ai pu vous aider. Expliquez-moi ? » même par rapport aux formations : « comment elles vous ont aidé et tout ? »
Dès fois, en fait, je vois que, concrètement, bah ça aide des gens à avancer sur leur projet. Et ça c’est quand même du fioul pour t’aider à te dire : « ben ok, voilà, tout ce que je fais tous les jours même quand je suis en galère, en train de rédiger un truc, que je me dis, mais au final, pourquoi je fais ça ? » Et voilà, on voit vraiment le résultat, que ça peut permettre à des gens d’évoluer sur leurs projets et ça c’est génial.
L’interview TOP 5
Naier : Alex, c’est le moment de l’interview top 5. Le livre que tu recommandes ?
Alex : Alors le livre que je recommande ? En plus, on en a parlé avant l’interview, mais je n’ai même pas encore réfléchi au bouquin. Ce que je recommande…
Naier : Si tu en as plusieurs on est preneur.
Alex : Ouais, j’en ai plusieurs. Il y a un bouquin qui ne m’a pas mal marqué. C’est plus du dév perso. Ce n’est pas vraiment du code ou quoi que ce soit, mais le bouquin de Tony Robbins « Pouvoir illimité ». Il était évidemment pas mal.
C’est un des premiers bouquins que j’ai lu en développement personnel, ça ne m’a pas mal impacté. Qu’est-ce que je pourrais dire d’autres comme bouquin ? Attend, je suis un mec assez visuel je vais regarder vite fait à la bibliothèque, ne bouge pas.
Naier : Vas-y !
Alex : Allez, je vais te donner un autre : « Influence et manipulation », il m’a bien plu, de Cialdini. Il doit assez souvent ressortir celui-là au niveau des entrepreneurs.
Naier : Tout à fait !
Alex : Je m’intéresse beaucoup aussi à la psychologie tu vois. Moi, j’aime bien comprendre comment le cerveau fonctionne. Et du coup, ce bouquin, ça m’a aussi pas mal aidé.
D’ailleurs, il faudrait que je le relise, ça pourrait être pas mal puisque ça fait un bon temps je l’ai lu. Mais, ouais, voilà des bouquins dév perso, psychologie, pas mal de choses quoi, des biographies, le bouquin Schwarzenegger aussi m’a pas mal inspiré.
Naier : Ah ! Intéressant.
Alex : Ouais !
Naier : Et il parle de quoi ?
Alex : Bah il raconte sa vie en fait. Le sous-titre du bouquin je crois que c’est : « L’incroyable et véridique ou véritable histoire de ma vie ». Et il raconte vraiment toute sa vie depuis qu’il était en Autriche jusqu’à Gouverneur de Californie quoi. Donc, c’était une aventure assez extraordinaire.
Naier : Ok, excellent ! Le ou les entrepreneurs que tu suis ou dont tu es fan ?
Alex : Je crois que le premier c’est Gary Vaynerchuck hein ! Je pense que je ne vais pas enfoncer une porte ouverte en disant ça. Mais oui, il m’inspire beaucoup de voir l’énergie, de voir vraiment les conseils qui peuvent être vraiment super pertinents, là où il a vraiment d’énergie la part de Gary Vaynerchuck.
Un autre entrepreneur, il y a Ramit Sethi, alors je ne sais pas si tu connais ?
Naier : Oui.
Alex : C’est un entrepreneur américain qui a un blog qui s’appelle I will teach You to be rich ». Donc là, à la base, c’était plus sur les finances personnelles. Mais moi, je l’ai plus découvert un peu plus tard, par rapport à tout ce qui est business en ligne aussi.
Il a un autre blog qui s’appelle GrowthLab qui parle de tout ça. Et c’est toujours super pertinent, super intéressant. Puis il propose de très bonnes formations.
Naier : D’accord ! Ton outil en ligne préféré ?
Alex : Je pense que je pourrais te donner Active Campaign. Il me sert à gérer tout mon emailing, newsletters. Ça c’est vraiment l’outil indispensable préféré. Après, je ne sais pas. Je ne suis pas vraiment fan d’un outil. Mais on va dire que c’est l’outil que j’utilise le plus souvent quoi.
Naier : D’accord ! C’est pour envoyer ta newsletter et contacter tes inscrits ?
Alex : Ouais, c’est ça. Et puis après, gérer tout ce qui est relation client. Dès que les gens s’inscrivent à une formation, il y a une séquence qui démarre pour les guider pour tout ça. Donc ça fait pas mal de choses ouais.
Naier : Ton premier conseil pour quelqu’un qui aimerait se lancer aujourd’hui ?
Alex : Alors se lancer globalement dans l’entrepreneuriat c’est ça ?
Naier : Oui !
Alex : Bah c’est de s’accrocher et de croire aussi en ce qu’on fait. Parce que, dès fois, il y a beaucoup de gens qui se lancent pour « gagner de l’argent ». Mais vraiment, ce qu’il faut bien comprendre dans l’entrepreneuriat c’est que, en fait, on est là pour régler des problèmes quoi.
Après, l’argent, ça découle de ça. Mais voilà, on est là en tant qu’entrepreneur pour régler les problèmes des gens, apporter de meilleures solutions par rapport à ce qui existe déjà, et voilà. Donc, trouver vraiment un vrai problème et ne pas créer…
J’ai vu une vidéo, il n’y a pas longtemps, qu’il parle de gens qui s’amusent à créer des réseaux sociaux pour chiens, et voilà. Ça ne sert à rien. Donc voilà, ne pas créer des choses qui ne servent à rien mais vendre des choses qu’ils résolvent des problèmes concrets.
Et puis après, tenir le coup parce que quand on lance un projet, on est tout excité au début. Mais après on passe par une phase de, comment dire, un peu de traversée du désert où on fait beaucoup de choses. On ne voit pas forcément les résultats. Et donc, il faut tenir jusqu’à tant que ça puisse vraiment décoller et puis fonctionner quoi.
Naier : D’accord ! Le meilleur investissement que tu as réalisé pour faire croître ton entreprise. Ça pourrait être un investissement en termes de temps, de moyens humains, de moyens financiers, un produit ou un service ?
Alex : Moi je pense que dans mon équipe en fait je pense. Au début, enfin, tu m’aurais demandé ça avant que j’aie mon équipe je t’aurais dit : dans une formation qui m’a appris x ou y. Mais là, c’est vraiment dans mon équipe. En fait, de pouvoir avoir les moyens de payer une équipe pour accomplir beaucoup plus que je ne pourrais faire tout seul quoi.
Donc ça, c’est vraiment le meilleur investissement. Tous les mois, c’est vrai que ça coûte de l’argent. Mais c’est de l’argent que je suis content de dépenser pour pouvoir créer quelque chose de plus grand et de plus intéressant aussi.
Naier : Alex, merci de nous avoir accordé cette interview. Est-ce que tu pourrais dire à nos auditeurs où est-ce qu’ils peuvent te suivre ?
Alex : Ah ben c’est déjà fini ? C’est passé vite ?
Naier : Tu as quelque chose à nous dire d’autre ?
Alex : Non, pas spécialement, mais du coup, voilà, c’était sympa. Du coup, où est-ce qu’ils peuvent me suivre ? Sur WPMarmite ? Donc WPMarmite.com.
Après, sur tous les réseaux sociaux, on me trouve assez facilement. WPChef.fr aussi si vous êtes intéressé par une formation WordPress. Et puis après, moi j’ai mon blog perso alexborto.com sur lequel j’essaye de partager un petit peu ce qui se passe dans ma vie d’entrepreneur tous les mois.
Je rédige un article. Et puis j’essaye de faire le point un petit peu ou de donner une leçon, ou partager une réflexion parce que j’ai eu au cours du mois écoulé. Donc voilà je pense que j’ai fait tour, je n’ai rien oublié.
Naier : Merci Alex, à bientôt !
Alex : À bientôt, merci beaucoup !
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